Rampant comme une larve

Rampant sur ce sol sale et inégal, je vis enfin mon
statut de soumis. Des écorchures liées aux pavés
incisifs viennent avec une douce souffrance parsemer ma
peau.
Ma tête vient heurter l'estrade que j avais aperçu en
entrant, d un brusque mouvement vers le haut vous
venez maitresse poser mon menton sur le bois laissant
le corps au sol. Ma nuque est en extension. Votre pied
que je sais maintenant vêtu d'un talon aiguille se
pose au creux de mes épaules pour me maintenir. En
vous penchant, le talon s’enfonce délicatement dans
ma chair. Une nouvelle douce douleur qui vient se
dévoiler à mon être.
Vous fixez ma nuque à l'estrade d'un lien que je
devine large et élastique, bloqué ainsi je sens que
vous me regardez quelques instants. Mon cœur cogne et
répercute dans tout mon être les signaux de
souffrances qui naissent et m envahissent.
Votre pied se pose au creux de mes reins, vous
saisissez mes deux poignets que vous ramenez sous
votre semelle, Vous les écrasez fermement et portant
tout votre poids sur ce pied vous me liez les mains,
collées l'une à l’autre en étirant au maximum mes bras
et épaules.
Quelques secondes de silence pur, seul mon cœur qui
bat résonne à mes oreilles, le temps est suspendu.
Je ne peux empêcher un sursaut au moment ou ma peau
est caressée d'un objet souple et étroit. Frissons
supplémentaires. L'objet guidé par votre main parcourt
mon dos de la nuque aux fesses, glisse sur mes
cuisses.
Ma bouche est sèche, le latex du gode irrite mes
muqueuses.
Je devine avant de les sentir que vos pieds
aiguillonnés se posent sur la plante de mes pieds, un
douleur vive incandescente remonte jusqu'au creux de
mon ventre, je hurle dans ma tête et me surprend à
tendre mes fesses en arrière. Cette offrande est très
vite réprimée par quatre coups de cravaches qui
cinglent mon cul de soumis.
Les brûlures sont immédiates et continuent à grandir
secondes après secondes. Collé au sol bloqué à la
nuque et aux pieds je sens à nouveau que vous laissez
glisser la cravache sur le bas de mon dos je sais déjà
et le réclame que vous allez très vite marquer à
nouveau ma peau tel un bétail que l on s'approprie....

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